Jour 11 : luxe, calme, et marchandage

La journée commença très tard pour nos sciences-pistes, qui ne consentirent à sortir des draps moelleux de l’hôtel que vers 9h30. Un petit déjeuner somptueux les attendait, tel qu’ils n’en avaient pas osé en imaginer lors de leurs matinées dans le désert. En sortant de la splendide salle à manger, ils virent que leurs coéquipiers n’avaient pas beaucoup attendu avant de s’agglutiner autour de la piscine.

DSC_0239

Décidés à profiter au maximum de la ville, ils prirent un taxi jusqu’à son centre et commencèrent par son attraction principale : le souk. Tout s’y négociait et s’y vendait, des traditionnelles babouches ou djellabas à des produits plus exotiques comme des caméléons, lézards et tortues. L’immersion dans ce dédale fut une expérience totale des sens : l’air y était parfumé par l’odeur du cuir tanné et des épices, les ruelles couvertes résonnaient du bruit des marchands vantant leur marchandises, l’œil était attiré par le miroitement du métal ouvragé, le toucher était flatté par la douceur des étoffes et le goût s’émerveillait de la force des épices et des huiles qui font de la cuisine marocaine la 3ème du monde. Mais le souk perdrait de son charme si la négociation n’y était pas si âpre. Tout est fait pour faire de l’achat un jeu, à commencer par les scènes théâtrales des vendeurs qui semblent jouer l’issue de leurs jours sur la vente d’un article quelconque. Y prenant goût dès les premières minutes, Joachim trouva finalement l’expérience harassante au bout de 4h de déambulation et il fallut bientôt se restaurer en terrasse d’un café pour reprendre des forces.

DSC_0252

Le soir venu, tous les étudiants furent conviés chez Ali, sorte de grand Disneyland marocain regroupant toutes les attractions possibles et imaginables. Assistant à la remise des prix, ils furent émus devant l’écran géant qui retraçait les grandes étapes de leur aventure en image, et applaudirent à tout rompre les équipages qui remportaient l’épreuve haut la main. S’asseyant à des tables de gala, ils virent passer entre eux des danseuses en costume traditionnel accompagnées de musiciens qui battaient la cadence alors que se vidaient les bouteilles de vin marocain. Un spectacle équestre avec coups de feu tirés à cheval et feu d’artifice suivit le dîner, donnant aux yeux des étudiants un dernier aperçu folklorique de la culture marocaine avant d’entamer le long trajet jusqu’à chez eux.

DSC_0254

 

DSC_0258

Cet article a été publié dans Uncategorized. Ajoutez ce permalien à vos favoris.

Laisser un commentaire