Jour 12 : rien ne sert de courir…

L’équipage 1667 s’était décidé à être sérieux en ce jour de départ, et la cruelle sonnerie du réveil retentit à 6h tapantes. Grâce à un effort de volonté surhumain, les équipiers renoncèrent à la chaleur des draps immaculés du 4 étoiles et se mirent en route pour une longue traversée du Maroc, de Marrakech à Tanger. S’ils s’étaient décidés à rogner ainsi leur sommeil, c’était parce que nos sciences-pistes espéraient bien prendre la place de quelque lève-tard sur le bateau de 16h plutôt que de prendre celui de 18h, qui les ralentirait dans leur remontée jusqu’à Paris.

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Tout se passa comme prévu, et même mieux : après 8 heures de route coupées par une pause de 15 minutes nécessaires pour chercher le panier repas gracieusement offert à l’université de Rabat, nos renards essoufflés arrivaient à Tanger après une course de plus de 600 kilomètres.

Arrivant à 15h, soit une heure avant le départ, ils se félicitaient d’avance de leur coup de poker lorsque un détail leur mit la puce à l’oreille : aucun bateau n’était à quai 30 minutes avant le départ prévu. Demandant la raison de cette anomalie à un employé du port, celui-ci leur répondit en riant qu’ils étaient partis pour 4 heures d’attente. Refusant de le croire – dans l’hypothèse où ils auraient loupé le bateau de 16h, deux autres étaient prévus à 18h et 19h – nos sciences-pistes s’installèrent dans la voiture pour se protéger des températures nettement plus fraiches que dans le désert et attendirent, attendirent… et attendirent encore. Finalement, un bateau vint s’amarrer au quai vers 22h. Vers 22h30 les voitures furent autorisées à embarquer et à minuit le bateau n’était toujours pas parti.

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